La roselière du Marais noir de Saint-Coulban

Le point le plus bas du Marais noir de Saint-Coulban a fait l’objet d’une restauration écologique en 2015. En collaboration avec le Syndicat Mixte de la Baie du Mont Saint-Michel et dû au rétablissement du caractère maritime du Mont Saint-Michel, il a fallu récréer les roselières détruites pour accueillir les actuels parkings. Les travaux de compensation se sont donc faits sur le Marais noir de Saint-Coulban. Cette ancienne sapinière de 16 hectares, plantée dans les années 70, s’est transformée ou plutôt a récupéré son véritable milieu : les roseaux.

Ce projet a obtenu le Prix du Génie Écologique en 2018.

avant / après
avant / après

Aujourd’hui la roselière de 16 hectares comprend 11 mares qui abritent une faune et une flore spécifique aux roselières :

  • Présence du roseau commun Phragmites Australis en quantité conséquente (plante) ;
  • Grande Douve (Ranunculus lingua) espèce protégée nationalement et vulnérable à l’échelle nationale et régionale (fleur) ;
  • Bruant des roseaux, Phragmite des joncs et Gorgebleue à miroir (oiseaux) : petits passereaux qui n’habitent que dans des roselières, nicheuses ;
  • Le Butor étoilé, oiseau de la famille des hérons, est typique des roselières. Grâce à son plumage, il se fond dans les roseaux. Seul son cri, qui faisait parler de lui autrefois, permettait de le localiser. Un mugissement, semblable à celui d’un taureau, résonnait dans le marais. Depuis l’assèchement du marais, cet oiseau ne s’est plus fait entendre ni voir. Depuis quelques années, l’emblème du marais s’est fait surprendre, mais nous attendons toujours le retour de son cri légendaire, cri des mâles pendant la saison de reproduction.